GONAIVES: Pasteur James White Glenn – opération de la CIA

Collectif non – Déclaration de principe sur le Bicentenaire
February 1, 2025

Les évènements politiques des dernières heures en Haiti m’inspirent de lancer ce cri d’alarme à l’endroit de mes compatriotes de la cité de l’indépendance. Je me souviens des évènements tristes et combien douloureux du 1er janvier 2004, ou la naiveté de nombreux parmi nous face au degré de barbarie et le niveau du cynisme de nos ennemis historiques, les poussa à déshonorer nos ancêtres et favoriser l’oeuvre raciste et macabre des Georges Bush, Jesse Helms, Jacques Chirac et Robert Ménard.

Pour comprendre ce qui s’est passé aux Gonaïves hier, le 16 septembre 2016, je vous invite à prendre lecture de ce document de recherche publié sur agora.fr, dont le titre est “De victor Jara à Guantanamo : la même CIA”.

En voici, quelques extraits qui traitent des oeuvres essentielles de la CIA en Haiti…

“Lors de la tentative de coup d’état de Phiilippe, l’armée Haïtienne avait arrêté un citoyen américain, un évangéliste, James White Glenn, en l’accusant d’avoir importé illégalement des armes et des uniformes dans le pays. Une importation faite sous la couverture “d’une mission humanitaire protestante pour qui travaillait Glenn” indiquait la police. Quelques précisions plus loin on apprenait que “Pour mémoire, le missionnaire américain James Glenn White a été appréhendé la main dans le sac, le 9 mai dernier aux Gonaïves par la police haïtienne.

Guy Conzé Philippe ak kèk lòt tyoul CIA

M. White a déclaré aux autorités policières que la cargaison d’armes saisie était destinée au pasteur Luc Joseph, qui serait un membre influent du MOCHRENAH”. Les fouilles de la police ont permis de découvrir un véhicule appartenant à M. White à la résidence du Pasteur Luc Joseph aux Gonaïves”. Le Morchrenah, ou “Mouvement Chrétien pour une nouvelle Haïti”, James White Glenn faisant partie, lui, de “Sharing the Vision”, une association humanitaire visitée régulièrement par les avions… de l’Agape. Le 7 juillet de l’année, il était expulsé du pays. Mais son départ révélait d’autres noms de personnes impliquées dans la tentative de prise de pouvoir. Notamment un autre missionnaire américain.

“Dans le décor des événements de Saint-Marc, il convient de souligner la présence d’un missionnaire de nationalité américaine en croisade, le pasteur Terry Snow qui a été l’un des principaux informateurs de la NCHR, Coalition Nationale pour les Droits des Haïtiens (devenu depuis Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Qui est ce Terry Snow, la bonne personne, au bon moment, à la bonne place pour donner à la NCHR tous les éléments d’informations controuvées pour le montage du scénario. En tout cas, sa description répond à toutes les caractéristiques d’un agent de la CIA. Un autre pasteur également de nationalité étasunienne, originaire de l’Indiana, nommé James Glenn White, avait été surpris en train de débarquer, le 9 Mai 2003 aux Gonaïves un « container » avec des armes de guerre et des munitions, dont un hélicoptère à téléguidage. Il avait été arrêté et sous la pression de l’Ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince, il fut libéré et rapatrié dans son pays d’origine où il a regagné sa base aux Etats-Unis”. Snow, fondateur du YWAM Haiti (Youth With a Mission) avait écrit “Taking the High Places : Haiti” en 2007…. à propos de son organisation, Youth With a Mission, dont le siège Haïtien est situé à… Fort Lauderdale, en… Floride (alors que sa branche dominicaine réside dans le pays !).

Missionaires de la CIA pris en flagrant délit, arrêtés en Haiti (mai 2003) – puis relâchés à la faveur d’intance pression exercée sur le gouvernement Aristide par l’Ambassade américaine à Port-au-Prince

En fait, à Haïti, les américains ont depuis abandonné les coups d’état foireux et préfèrent faire une autre révolution de velours, en travaillant plutôt les entrepreneurs locaux pour en faire une force d’opposition.. et renverser à nouveau Aristide, poussé vers la sortie le 29 février 2004 par ses incroyables et terribles exactions dans le pays. (il vit depuis réfugié en Afrique du Sud). “Dans un article intitulé ‘The other regime change’ (L’autre changement de régime) publié en juillet 2004 par le site web salon.com, le journaliste nord-américain Max Blumenthal révèle comment l’International Republican Institute (IRI), une « fondation politique sans but lucratif », fortement subventionnée par la USAID et représentée dans l’île infortunée par Stanley Lucas, a dirigé l’opération anti-Aristide. Dans cette besogne, l’IRI a reçu l’appui inconditionnel d’un noyau d’extrême droite du parti Républicain étroitement lié à George W. Bush dans lequel Caleb McCarry semble jouer le rôle clé” (*5) . L’IRI, et les liens avec le premier ministre haïtien, Michèle Pierre Louis, une économiste qui a longtemps dirigé “Fokal”, une fondation dédiée aux programmes sociaux. Or cette fondation a été avant tout financée par George Soros. Tiens, le revoilà, après l’Iran et la Moldavie… on prête à l’IRI, le 18 décembre 2002 d’avoir payé le déplacement en avion d’une cinquantaine de conspirateurs en République dominicaine pour préparer la prise de pouvoir envisagée. Par des vols discrets, bien entendu…

En 2008, un des autres mercenaires ayant tenté le coup d’état de 2004, “Toto” Constant, réfugié aux Etats-Unis où il était devenu millionnaire, allait être condamné à New-York à 30 ans de prison ferme (mais pas pour ses exactions en Haïti !). Parmi ses complices mercenaires, Louis Jodel Chamblain, “chef paramilitaire de sinistre réputation” en fait le créateur du FRAPH, après avoir fait un cours séjour en prison a été libéré en 2005. En revanche, Jean Tatoune (de son vrai nom Jean Pierre Baptiste) qui s’était échappé lui en 2002 des prisons Haïtiennes, a été lui aussi condamné en 2004 avec de nombreux mercenaires.

A la tête de la CIA haïtienne, McCarry (*6) n’est autre que le fils de Charles McCarry, un auteur de romans… membre lui aussi de la CIA. Jean Pierre Baptiste et “Toto” Constant, avaient reconnu lors de leur procès faire partie de la CIA et de travailler directement sous les ordres de Caleb McCarry. Lui-même donc obligatoirement appointé à l’agence de renseignements US.

“En ayant recours à d’ex-militaires, à des sbires et des délinquants pour déstabiliser Jean-Bertrand Aristide, Caleb McCarry a été l’artisan de la situation actuelle des droits de l’homme dans ce pays des Caraïbes, qualifiée de « catastrophique » par l’ONU. L’ex-fonctionnaire du parti Républicain, lié aux services de renseignement nord-américains, est celui qu’a choisi George W. Bush pour mettre à exécution le dernier plan d’annexion de Cuba mis de l’avant par l’Administration et la mafia de Miami” disait fort justement Jean-Guy Allard. Carry nommé à son poste en 2005 par Condelezza Rice, et qui est toujours chargé d’annexer un jour Cuba, à la mort de Castro, est en même temps membre du bureau de Creative Associates International(CAII), une association censée promouvoir la femme dans le monde et dont 90% des fonds provient.. d’USAID ! Elle a été active au Nicaragua pour aider directement les Contras, a participé au coup d’état contre Aristide en Haïti, et on la retrouve aujourd’hui en Irak et en Afghanistan… censée s’occuper là-bas de l’éducation”.


Voyez: De victor Jara à Guantanamo : la même CIA http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-victor-jara-a-guantanamo-la-64175

#NaKiteSòt

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